Publié le 03/06/2009 12:06 | LaDepeche.fr
Rodez devant le gendarme du football
Selon Alain Plet, le directeur sportif du club sang et or, la rencontre d'hier matin à la DNCG « s'est bien passée ».
Les responsables du RAF Pierre-Olivier Murat et Alain Plet avaient rendez-vous, hier matin, à la Direction nationale de contrôle de gestion, la très redoutée DNCG.
Redoutée car cette instance de la Ligue de football professionnel (LPF) est une espèce de gendarme qui, en substance, veille à la conformité et à l'équilibre des comptes des clubs. Autant dire que ces derniers préparent avec beaucoup de soin cette rencontre décisive, fourbissant leurs chiffres et leurs arguments de nature comptable.
C'est que la DNCG peut, au vu des budgets présentés, imposer des mesures plus ou moins fortes, décisions concernant les effectifs et le recrutement mais encore portant sur la participation des clubs aux différentes compétitions…
« Cela s'est bien passé. Le climat était détendu et constructif », rapporte de manière assez laconique Alain Plet, le directeur sportif du Rodez Aveyron Football.
On n'en saura pas plus mais, à l'évidence, Alain Plet n'est pas le moins du monde inquiet.
Il faut dire que, comme le rapportait « La Dépêche du Midi » il y a quelques jours (lundi 1er juin), les dirigeants du RAF n'avaient guère de soucis.
D'abord parce que le RAF présente des comptes positifs (138 000 €). Ensuite parce que, malgré ces bons résultats, la volonté affichée est la rigueur pour la saison prochaine, le budget de l'ensemble du club passant à 1,7 M€ (contre 1,8 M€). Rappelons que les joueurs qui vont évoluer en National verseront d'ailleurs un écot à ce resserrement des cordons de la bourse. Ainsi, le salaire moyen mensuel passera à 2 420€ alors qu'il était de 2 580 € cette saison.
Cette baisse n'est-elle pas de nature à contrarier les recrutements que doit effectuer le RAF ? Alain Plet assure que non car la crise vaut pour l'ensemble des clubs. « Le RAF n'est pas le seul club à la subir. Les joueurs sont confrontés à des opportunités moins lucratives. »
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